TOUTES et TOUS en grève le 18 mars
Pour des services publics présents sur tout le territoire
Pour un dégel des rémunérations
Pour une amélioration des conditions de vie au travail
Pour des créations d’emplois nécessaires à l’accomplissement des missions de service public.
C’est la faute aux fonctionnaires !
Depuis plus de trente ans, tous les gouvernements successifs d’Europe, programment les citoyens à haïr les fonctionnaires !
Pourquoi ? C’est la solution de facilité ...
En France, s’il y a des problèmes économiques : « c’est parce qu’il y a trop de fonctionnaires, qu’ils gagnent trop, qu’ils ont trop de primes et que leurs arrêts de maladie, trop fréquents, coûtent cher à la sécurité sociale. »
S’il y a trop de chômeurs « c’est parce que les fonctionnaires ont un emploi à vie et que cela bloque le marché de l’emploi. »
C’est du « prêt à penser », largement répandu, donné en pâture aux citoyens, désignant ainsi des boucs émissaires à la crise.
Le système en place ne veut qu’une seule chose : moins de secteur public.
Mais peut-on les blâmer ? ... Non, car ils sont, eux même, les victimes du système en place.
Et justement, que veut-il ce système en place ?
C’est simple : « plus de secteur public ! » ...
Et pourquoi ? « parce que toutes les activités que remplissent les fonctionnaires et le secteur public représentent un marché extraordinaire, que voudraient bien s’approprier certaines grosses entreprises privées ! ».
Et ce pauvre système libéral voit ses marchés potentiels se réduire alors qu’il faut de la « croissance ».
Et la doxa libérale de Bruxelles encourage cela et décide que tout ce qui est public doit être privatisé !
Donc, nous, les citoyens, devons comprendre ce que cela veut dire : lorsque tout sera privatisé, nous serons privés de TOUT
Face aux attaques du gouvernement qui sous le sceau de l’austérité fait payer aux agents de la fonction publique une crise qui n’est pas la leur. Sous couvert du pacte de responsabilité, le Président de la République off re au patronat plus de 30 milliards d’exonérations de cotisations sur la branche famille.
Dans le même temps, il réclame 50 milliards d’euros d’économies dans les dépenses publiques d’ici 2017 !
Les propos du Premier ministre, dans son courrier adressé aux organisations syndicales le 14 février, corroborent l’orientation politique du gouvernement qui s’inscrit résolument dans une dynamique de régression sociale.
L’acte trois de la décentralisation confi rme, par la création des métropoles et la volonté de déconcentration des services de l’Etat au bénéfi ce des régions, le risque de rupture avec la nécessaire unicité territoriale des services publics.
Les conséquences pour les usagers et pour les agents seront importantes.
Le discours de la Ministre de la fonction publique qui insiste sur ce point ne peut hélas nous rassurer.
Le 18 mars, Solidaires Fonction Publique appelle tous les agents à se mobiliser et à participer à la grève et aux manifestations dans le cadre de l’appel interprofessionnel à l initiative de SOLIDAIRES, FO, CGT et FSU.
Cette journée s’inscrit dans un processus large, puisque certains secteurs sont d’ores et déjà engagés dans des actions de grève le 20 mars (DGFIP, Douanes et CCRF).
Solidaires Fonction Publique considère que cette journée est une étape nécessaire dans le combat contre cette politique de régression sociale.
D’ores et déjà, le 21 mars, l’intersyndicale fonction publique se réunira pour envisager les suites qui pourraient se traduire par une mobilisation encore plus forte, au mois de mai, pour peser sur le début des négociations sur le dossier parcours professionnel, carrières et rémunérations.
Plus que jamais la grève est nécessaire
Plus que jamais, nous serons toutes et tous en grève le 18 mars !