Communiqué Solidaires Fonction publique
Le 18 novembre, de nombreux rassemblements et actions d’interpellation des élus ont eu lieu dans les départements, a l’appel de Solidaires, de la CGT, de la FSU, et de la FAFP.
A Paris, ni les représentants siégeant à l’Assemblée Nationale, ni le président de la commission des Finances, Gilles Carrez, n’ont jugé utile de recevoir les fédérations de fonctionnaires, qui avaient demandé depuis plusieurs semaines une audience.
Outre le rassemblement des fonctionnaires devant l’Assemblée Nationale, s’est déroulée une manifestation de la Convergence des Hôpitaux en Lutte de Montparnasse à Invalides, la préfecture de police ayant refusé aux hospitaliers de rejoindre le rassemblement à l’Assemblée Nationale…
Outre le blocage des salaires, la réduction des dépenses publiques impacte fortement le fonctionnement des services publics par les suppressions d’emplois dans les secteurs non prioritaires et la baisse des crédits.
Les réformes de tous ordres, qui poursuivent une logique unique d’économies budgétaires, remettent en cause le service public, avec à la clef des conditions de travail dégradées. Face aux attaques subies, les fonctionnaires ne pouvaient rester l’arme au pied.
La journée du 18 novembre est une première étape dans la mobilisation.
Tous ensemble nous construirons et poursuivrons la mobilisation en 2015 dans l’unité la plus large !
Communiqué intersyndical
Action du 18 novembre 2014, une mobilisation qui en appelle d’autres !
Les rassemblements unitaires organisés sur tout le territoire à l’appel de nos quatre organisations syndicales ont permis de démontrer que la défense de l’emploi public et du pouvoir d’achat des agents représentait un enjeu suffisamment important pour maintenir une unité syndicale malgré l’approche des élections du 4 décembre.
Les récents débats sur le projet de loi de finances 2015 tout comme les dernières prises de positions de certains parlementaires contre la Fonction publique démontrent que notre détermination à défendre les missions publiques et conforter le statut de la Fonction publique reste plus que jamais nécessaire.
Le refus du président de la commission des finances de nous accorder une audience lors de cette journée d’action marque l’absence de volonté de dialogue sur un sujet qui touche pourtant l’ensemble de la Fonction publique et ses 5,4 millions d’agents.
Déterminés à poursuivre notre action, nous inviterons dés le mois de janvier 2015 l’ensemble des organisations syndicales à s’unir pour obtenir des avancées sur nos légitimes revendications !
Paris, le 19 novembre 2014