Hier, 26 janvier entre 120 et 150 000 agent-es de la fonction publique sont descendu-es dans la rue pour exprimer leur colère face à une politique régressive et "austéritaire".
Un pouvoir d’achat en berne, des suppressions d’emplois source de fragilisation des missions et de souffrances aux travail, des réformes structurelles remettant en cause les missions de service public.
Autour de ces trois thèmes importants se sont près de 20% de personnels qui se sont mis en grève dans l’ensemble de la fonction publique (certes avec de fortes disparités).
A l’appel de seulement trois organisations, cette journée a été sans doute la plus importante depuis ces dernières années. C’est bien le signe que nos revendications sont légitimes.
C’est un premier pas dans la construction d’une mobilisation vers l’obtention de nos revendications.
Nous avons bien conscience qu’il en faudra plus pour forcer le gouvernement à enfin nous entendre.
Les discours de la Ministre de la FP hier était un brin provocateur.
Il est donc nécessaire de poursuivre cette mobilisation.
C’est dans cet esprit que nous nous rendrons à l’intersyndicale cet après midi.
Nous pensons que nous devons être capable de construire dans la durée un rapport de force.
Pouvoir faire du rendez-vous salarial (fin février) un autre temps fort (dont la forme reste à définir) Proposer l’élargissement aux autres forces syndicales qui le voudront
C’est bien maintenant, ou jamais, que nous devons mettre la pression et permettre aux personnels d’exprimer leur colère légitime.