Face à la montée en puissance de la mobilisation contre la réforme des retraites, Édouard Philippe et Michel Blanquer passent à l’offensive de communication en multipliant les déclarations d’intox jusqu’à la provocation.
Les enseignant·es fortement mobilisés (700 000 en grève le 5 décembre, soit 51 % de grévistes) sont la cible première de l’opération d’intox du gouvernement.
Le Premier ministre a déclaré dans son allocution du 11 décembre devant le CESE que les enseignants ne doivent pas perdre un euro de pension. Le niveau des pensions des enseignants sera sanctuarisé, a -t-il été jusqu’à affirmer, ajoutant que sera écrit dans la loi, que le niveau des retraites des enseignant·es sera comparable aux métiers équivalents dans la fonction publique.
Le ministre de l’Éducation nationale a même tenu le 4 décembre ces propos sidérants : « les enseignants sont les grands gagnants de la réforme ! »
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