LES CHIENS SONT LACHÉS ET ILS SONT ENRAGÉS !
A la suite du fort mouvement de grève de la fin de l’année dernière pour des revendications salariales, la direction générale de Sanofric veut taper très fort. Elle a décidé la mise en œuvre immédiate d’un plan de répression social sans précédent, visant les grévistes, notamment en ciblant les syndicats SUD CHIMIE et CGT.
Rappelez-vous, nous sommes mi-Novembre 2022, un mouvement d’une envergure exceptionnelle démarre, et va se propager sur plus de 15 sites du groupe SANOFI en France : Marcy l’étoile, Val de Reuil, Amilly production et distribution, Lisieux, Maison Alfort, Ambarès, Tours, Sisteron, Aramon, Mourenx, Vitry, Ploërmel, Le Trait, Val de Reuil, Lyon Genzyme, Montpellier…
Mi-Décembre, la direction et certaines organisations syndicales trouvent un terrain d’entente, ils signent un accord de fin de conflit, très éloigné des revendications des grévistes, pour mettre fin au mouvement. Dans cet accord « La direction s’engage […] à mettre tout en œuvre pour que le climat de l’entreprise soit apaisé entre tous les salariés de l’entreprise. » Pourtant, malgré ses engagements, la direction lâche ses chiens enragés et la chasse aux sorcières commence !
- Sur le site d’Ambarès, une sanction disciplinaire pour Patrick, un représentant CGT (motif :
- ne s’est pas présenté à sa visite médicale deux fois de suite) reçu à la veille de son départ à la retraite
- Sur le site du Trait en Normandie, deux procédures de licenciement pour faute lourde en cours pour faits de grève pour Alaoui et Stephane, représentants CGT
- Sur le site de Vitry, Saïd, représentant CGT, convoqué le 7 février pour un entretien préalable avant sanction pouvant aller jusqu’au licenciement [...]
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