Loi Immigration : la mobilisation continue pour le retrait de ce projet raciste et xénophobe
On commence à en avoir l’habitude avec ce gouvernement. Pour faire diversion et éviter de traiter les questions sociales sur les salaires et l’emploi, pour détourner les yeux qui pourraient regarder de trop près les casseroles des ministres et les profits faramineux de leurs copains du CAC 40, alors que nos conditions de vie se dégradent et que la pauvreté augmente inexorablement, encore une fois il désigne des boucs émissaires…
Après les allocataires du RSA qui soi-disant pillent nos caisses, voilà maintenant les étranger·es, les sans-papiers, les fauteurs de trouble à l’ordre public qui ne viennent chez nous que pour profiter des largesses de la « patrie des droits de l’homme ». Mais attention, pas n’importe quels étrangers : celles et ceux hors de l’Union Européenne. On comprend bien qui est visé ; c’est tout de même une loi votée par l’extrême droite.
La loi asile-immigration est une honte
Une honte et une humiliation pour toutes les personnes immigrées ou dont les parents sont immigrés, une honte et une insulte pour toutes celles et ceux qui se sont battu ou se battent pour l’égalité des droits, ces droits de l’homme dont la France n’est visiblement plus la patrie.
Discrimination, criminalisation, exploitation de la misère sont les maîtres mots de cette loi inique, la plus régressive depuis 40 ans. Raciste et xénophobe, elle restreint le droit au séjour, accentue la répression, s’attaque au droit d’asile, au droit du sol, aux étrangers malades, aux étudiants non européens, au regroupement familial.
En s’attaquant aux droits des étrangers, c’est aussi à nous qu’on s’attaque
Une attaque de plus, mais une attaque violente par les idées qu’elle véhicule et le futur qu’elle nous annonce. Alors, comme toujours, nous allons nous battre, nous allons résister, nous n’allons pas accepter.
Ce que nous voulons, pour construire un autre avenir, c’est le partage des richesses, on sait où elles se trouvent, c’est la régularisation de toutes et tous les sans-papiers, la fermeture des centres de rétention administrative et l’arrêt des expulsions, le respect du droit d’asile inconditionnel,
l’abolition réelle de la double-peine, l’accès à un logement, à l’école, aux soins et à la santé pour toutes et tous.
De nombreuses personnes d’origine étrangère vivent ici à Ganges, au Vigan. Avec elles nos territoires s’enrichissent à tous points de vue : emplois, écoles, culture… L’Union syndicale Solidaires appelle à se mobiliser pour le retrait total de cette loi raciste et xénophobe, pour la liberté de circulation et d’installation et pour la régularisation de tou-tes les sans papiers, en commençant par nos camarades en lutte de Chronopost, DPD et RSI.
Ce que nous voulons, c’est l’abrogation de cette loi de la honte, avant même sa promulgation.
L’extrême droite est à notre porte, et Macron et le patronat n’hésiteront pas à lui donner les clés.
Il est plus que temps de faire front, camarades, déterminé·es, ensemble et Solidaires !