En 2023, Macron a imposé sa réforme des retraites malgré une forte opposition. Trois quarts de la population étaient contre et des millions de personnes ont fait grève et sont descendues dans la rue pour protester.
Même promulguée, sa réforme est toujours aussi injuste et rejetée. En obligeant les travailleurs et travailleuses à travailler deux années de plus, elle les use davantage et leur retire deux années de vie en bonne santé. Elle permet au capital de continuer à capter la majeure partie de la valeur ajoutée que les travailleur-ses produisent pendant ces deux années supplémentaires tout en maintenant leurs salaires à un niveau scandaleusement bas. Cette réforme empêche celles et ceux privé-es d’emploi de pouvoir accéder à la retraite en les maintenant au chômage et au RSA et en les culpabilisant.
Cette réforme est néfaste pour l’immense majorité de la population et particulièrement pour les femmes : elle doit donc absolument être abrogée.
La réforme des retraites de 2023 ne répondait à aucune nécessité de financement. Malgré les déclarations alarmistes, le système de retraite se porte plutôt bien et est même excédentaire depuis 2021. Pour assurer le financement de nos retraites, les solutions ne manquent pas.
- Augmenter le taux d’emploi par le partage du temps de travail à 32h et les embauches massives dans les secteurs prioritaires et notamment les services publics.
- Augmenter les salaires et les minima sociaux et parvenir enfin à l’égalité salariale femmes/hommes.
- Supprimer les exonérations de cotisations sociales qui ne profitent qu’au patronat,à la finance et aux classes sociales aisées.
- Augmenter les taux de cotisations pour alimenter la protection sociale, mettre en place une cotisation sociale sur les dividendes…
Ces mesures permettraient de revenir à une retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous et à 37,5 annuités de cotisation maximum.
Cependant, Macron refuse ces changements car ils contredisent toute sa politique au service des patrons depuis 2017.
Alors que la crise politique est loin d’être résolue, que le danger de l’extrême droite perdure, il est urgent pour le mouvement social d’imposer ses revendications. L’abrogation de la réforme des retraites de 2023 est l’une de ses priorités.
A partir du 1er octobre, on se met toutes et tous en grève et dans la rue. Il est temps de reconquérir nos droits piétinés par Macron et les capitalistes. Après le mouvement social de 2023, il est temps de terminer le travail.