Les attaques contre la fonction publique prévues dans le budget en cours de discussion sont nombreuses.
Suppressions d’emplois, gel des salaires, baisse des budgets des administrations… Les mesures destructrices contre les services publics qui pourtant sont au service de toutes et tous sont nombreuses. Solidaires Fonction Publique refuse que les services publics et leurs agent·es servent de variable d’ajustement au nom de l’austérité imposée par le gouvernement.
Les mobilisations menées depuis septembre ont permis de premiers reculs comme le renoncement de la suppression de deux jours fériés notamment et un décalage de la réforme des retraites, premier pas pour une suspension. Solidaires Fonction Publique continue de revendiquer la suppression de la réforme des retraite Borne.
Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé, les services publics ne sont pas un coût mais une richesse.
Certains ont même pour objet d’aller chercher l’argent là où il est notamment dans la fraude et l’évasion fiscale.
Puisque oui, de l’argent il y en a.
Il y en a aussi dans les aides publiques distribuées sans conditionnalité aux entreprises que ce soit en termes d’emplois ou de mesures écologiques notamment. Ce n’est pas aux agent·es public·ques de payer les choix budgétaires du gouvernement qui préfère faire des cadeaux fiscaux aux plus riches plutôt que de consolider les recettes, qui sont pourtant essentielle à l’ensemble de la population.
Grâce à nos mobilisations, nous devons obtenir la fin de ces mesures injustes et austéritaires.
Nous devons obtenir des augmentations de salaires. Nous devons obtenir la fin de ces mesures anti-sociales.
Toutes et tous en grève le 2 décembre