La ministre des comptes publics s’attaque une nouvelle fois aux services publics

La ministre des comptes publics s’est livrée à une nouvelle attaque en règle en proclamant que les services de l’État devraient accroître leur “productivité” de 2% par an.

Ces propos relèvent de l’absurde. D’abord, les pics de croissance de la productivité annuelle en France n’ont pas atteint 2% durant tout le vingtième siècle. Mais surtout, le terme de “productivité” accolé aux services publics n’a pas de sens, car ils n’ont par définition pas vocation à la rentabilité. C’est ce type de logique comptable qui conduit à fermer des services entiers dans les hôpitaux, aux finances publiques, de fermer des classes dans les établissements scolaires et les écoles.

Cette déclaration à l’emporte-pièce est une profession de foi ultralibérale qui consiste à discréditer les services publics et les personnes qui les font vivre au quotidien. Elle prépare le terrain à une nouvelle offensive budgétaire contre tous les services publics.

Pour Solidaires fonction publique, c’est au contraire des services publics renforcés, correctement dotés en moyens et en personnels, qui sont les mieux à même de compenser les inégalités sociales et d’améliorer les conditions de vie de l’ensemble de la population.

Les services publics sont une richesse pour toutes et tous.