Après le succès de la manifestation du Samedi 22 mars où plus de 3000 manifestant-es étaient présent-es à la mobilisation contre le fascisme et le racisme à Montpellier et qui s’est déroulée sans heurts, la porte du local syndical de Solidaires Étudiant-e-s à l’Université Paul Valéry a été retrouvée ouverte après avoir été forcée. 

Le local a été saccagé et du matériel militant a été dérobé. Les intrus en ont profité pour consulter des informations personnelles et confidentielles sur des étudiant-es de l’université. Le local a déjà été cible de dégradation par la Cocarde étudiante ou du Bloc Montpelliérain. Ce même week-end avait lieu une conférence du Bloc Montpelliérain où des militants néo-nazis d’autres villes étaient présents. Dans ce contexte, nous croyons peu en une simple coïncidence. 

Une semaine plus tôt, le vendredi 14 mars, un groupe d’étudiant-e-s, dont des militant-es de Solidaires Étudiant-e-s, ont été agressé-es par un militant d’extrême droite cagoulé nommé Axel, dans le restaurant universitaire de Boutonnet. Militant à la Cocarde Etudiante et au Bloc Montpelliérain, il avait déjà tenté, la veille de cette agression, d’intimider des étudiant-e-s mobilisé-e-s dans la manifestation contre les coupes budgétaires.

L’extrême droite révèle une nouvelle fois sa position anti sociale et pro-patronale en voulant faire taire les mouvements sociaux opposés aux politiques austéritaires dans les services publics et à la militarisation de la société et les voix progressistes qui s’opposent à leurs conceptions racistes, misogynes, anti-LGBT, réactionnaire…

Dans la continuité de l’attaque d’un militant du NPA à l’issue d’une manifestation contre l’extrême droite il y a un mois, ainsi que l’agression d’un militant syndical à la fête des fanfares en juin 2024, l’extrême droite s’attaque à nouveau à notre liberté d’expression, ici syndicale. 

Le Bloc Montpelliérain, groupuscule fasciste existant depuis un an, est catalyseur et moteur des différentes agressions d’extrême droite qui sont perpétuées à Montpellier depuis plusieurs mois. Pour certaines d’entre elles, leurs militants ont dû passer devant la justice.  Nous nous interrogeons cependant sur le silence de la Préfecture et de la Mairie face à ces violences répétées. Des plaintes seront déposées à différents niveaux institutionnels. 

La lutte contre l’extrême droite et ses idées est l’affaire de tous-tes, partout tout le temps, sur nos universités, nos lieux de travail et dans la rue. Face à ce danger, dont les récentes agressions sont l’expression, nous ne faiblirons pas et ne reculerons pas d’un pas. 

Riposte sociale, populaire et antifasciste.

Signataire : Solidaires étudiant-e-s Montpellier, Union Syndicale Solidaires 34, Fédération Solidaires étudiant-e-s, Union Syndicale Solidaires, RUSF 34, MRAP de Montpellier, PCF Montpellier, Sud Recherche Montpellier, NPA-l’Anticapitaliste Montpellier, Comité Universitaire de Soutien à la Palestine, FSE Montpellier, Gauche Écosocialiste 34, Collectif Montpellier contre l’extrême droite, LDH Montpellier, SNESUP-FSU de l’Université, CIMADE Montpellier, FSU 34, UCL Montpellier, Le Poing Levé, Révolution Permanente, SUD éducation 34, Ceini Hnyei Kanaky, Parti de Gauche 34, Bdsfrance/Urgence Palestine-Montpellier, France insoumise de l’Hérault, Soulèvements de la Terre Montpellier, Le Massicot Montpellier, Jeune Garde Montpellier, Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo, NPA Révolutionnaires 34, DAL Montpellier, LJR, Resf34, Collectif Migrant.es Bienvenue 34, F.I.R.E