COMMUNIQUÉ DE PRESSE : L’Union syndicale Solidaires 30 bientôt à la rue ?

Les adhérents de Solidaires 30 sont inquiets. Leur syndicat est fermement invité à quitter ses locaux rue porte d’Alès (la mairie de Nîmes a mis le bâtiment en vente) mais aucune perspective crédible de relogement ne se dessine actuellement ! Si Solidaires scande dans les manifestations que «  C’est dans la rue que ça se passe » , ils n’imaginent quand même pas se retrouver sur le trottoir avec leur mobilier, le matériel informatique et les divers dossiers issus de 30 années d’activité syndicale sur la ville !

Depuis sa création en 1996, la mairie de Nîmes a mis à la disposition de Solidaires 30 le premier étage du bâtiment 6 rue Porte d’Alès. C’est un immeuble vétuste que la mairie a laissé se dégrader au fil des années . Depuis 2017, nous sommes occupants de ce local sans droit ni titre et la Mairie nous a prévenus que cet hébergement serait remis en cause mais qu’une solution de relogement serait proposée, à l’instar des autres organisations syndicales.

Début 2023, le calendrier s’accélère. La Mairie pose un ultimatum pour que nous quittions les lieux et les acheteurs potentiels défilent dans nos escaliers ! Une seule et unique proposition de relogement nous est faite : nous installer dans 100m2 du bâtiment municipal de la rue Dayan, sur les 750m2 occupés actuellement par la CGT.

Nous ne sommes pas a priori hostiles à cette perspective mais nous avons informé la Mairie que, pour nous, la condition sine qua non à cet arrangement est que les camarades de la CGT soient également favorables à ce partage des locaux de la rue Dayan. Les diverses communications dans la presse nous ont fait comprendre que ce n’était pas le cas !

Nous restons ouverts à toute proposition sérieuse de la Mairie qui prenne en compte les besoins de notre organisation qui n’a cessé de se développer et de renforcer sa présence dans le paysage syndical gardois. Nous n’imaginons pas que cette question génère des conflits entre nos organisations et nous demandons à la mairie de Nîmes de trouver une solution qui permette le maintien du pluralisme et de l’unité syndicale qui s’est illustrée dans le mouvement social en cours.