Le gouvernement entend faire des économies sur notre santé en relayant les propositions du patronat. Dérembourser toujours plus de médicaments et de soins, et cibler encore les arrêts-maladies.
Pour le privé, le patronat propose des jours de carence qui ne seraient payés ni par la Sécu ni par l’employeur et voudrait interdire le paiement de tout jour de carence dès le 3e arrêt de travail dans une même année.
Camille, 2200 € brut, perd 117 € pour 7 jours d’arrêt maladie ! Pour Gaby, AESH à 1000 € brut, c’est – 53 € !
De l’argent, il y en a !
Les économies ne sont pas à chercher dans la poche des travailleur·euses malades, mais dans les politiques de soutien aux entreprises perfusées à l’argent public ! Les 80 milliards d’exonérations de cotisations patronales sont autant en moins dans les caisses de la Sécu. Pour combler ce “trou de la Sécu”, il faut mettre fin à ces allègements et exonérations.
Ce qui abîme la santé des travailleurs·euses ce sont les conditions de travail, la pénibilité, l’absence de politiques de prévention. Pour réduire les arrêts maladie, il faut améliorer les conditions de travail.
Pas d’économies sur notre santé !
L’Union syndicale Solidaires revendique :
- la suppression des jours de carence ;
- le maintien de l’indemnisation CMO à 100 % ;
- une prise en charge des dépenses de santé à 100 % par l’assurance maladie