Issu de l’Accord national interprofessionnel (ANI) de février signé par l’ensemble des “partenaires sociaux”, à l’exception notable de la CGT, le projet de loi Partage de la valeur a été présenté lundi 26 juin à l’assemblée nationale par le gouvernement. Dans ce texte, ce dernier multiplie les mesures basées sur des éléments aléatoires, variables et parcellaires de rémunération qui plus est sans caractère pérenne : nouvelle obligation de négocier sur les bénéfices exceptionnels, participation aux bénéfices distribués, intéressement aux résultats ou à la performance, facilitation du versement de la prime de partage de la valeur, défiscalisée et désocialisée, dite Prime Macron, plan de partage de la valorisation de l’entreprise (en cas de hausse de la valeur de l’entreprise), faire des salarié-es des actionnaires par l’octroi d’actions gratuites.. Bref un saupoudrage de mesures issu de la doxa libérale, censé bénéficier cette fois aux salarié-es des PME et non plus seulement qu’à celles et ceux des très grandes entreprises, sur la base d’accords de négociations collectives.
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