La petite musique du déficit incontrôlé et de l’inéluctable austérité montait depuis plusieurs jours, sur un air de déjà vu. L’intervention de Gabriel Attal a confirmé ce singulier manque d’originalité.
Rigueur, austérité… Ces mots font sérieux.
Ce qui n’est pas sérieux, ce sont ces ministres qui viennent nous expliquer graphiques et chiffres à l’appui que l’heure est grave. Les mêmes qui ont fait voter un PLF 2024 (Projet de loi de finance) qui prévoyait un déficit en baisse il y a quelques mois et qui prétendaient l’année dernière anticiper la situation des caisses de retraites dans plusieurs dizaines d’années.
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